Lédignan

Lédignan

Juché sur un promontoire séparant les bassins versants du Vidourle et des Gardons, Lédignan jouit d’une magnifique vue panoramique sur le piémont cévenol.

Bénéficiant d’un climat méditerranéen agréable, le village est idéal pour se reposer et découvrir tant les terres fertiles plantées de vigne que les couleurs changeantes de la garrigue.

La découverte d’éclats de silex et de vestiges gallo-romains témoigne d’une installation très ancienne. Une plaque romaine provenant d’un oppidum est conservée au musée archéologique de la ville de Nîmes.
Au Moyen Âge, sa position géographique stratégique, au carrefour des routes et sur un léger promontoire, assure à Lédignan sa réputation auprès des marchands.

Cette position fut longtemps jalousée par les habitants du village voisin de Lézan. En 1776, les Lézannais proposèrent aux forains en route pour Lédignan de faire la foire à Lézan moins cher que celle de leurs voisins. Nombreux forains acceptèrent. Les consuls de Lédignan déposèrent alors plainte au sénéchal de Nîmes, demandant trois mille livres de dédommagement.

Dès le XIIème siècle, la seigneurie de Lédignan faisait partie des terres du domaine des Bermond, baron de Sauve. Sous le règne de Saint Louis, une partie des seigneuries de Bermond de Sauve furent confisquées et attachées au domaine royal.

LOUIS XIII fit publier l’Édit de grâce d’Alès (ou Paix d’Alès) depuis Lédignan

En 1598, l’édit de Nantes accordait des droits de culte, des droits civils et des droits politique aux protestants mais le pouvoir monarchique qui devient de plus en plus absolutiste s’accommode mal d’une puissance militaire qui échappe à son contrôle au sein du royaume.

La téméraire levée de boucliers des protestants en 1629, sous la conduite du duc de ROHAN, fournit à Louis XIII et Richelieu le prétexte pour éliminer la puissance militaire protestante. Alès, alors haut lieu de la résistance protestante, est assiégée. Le 27 juin 1629, les protestants se soumettent face l’armée du roi et de Richelieu.

Le camp de Lédignan

LOUIS XIII leur accorde la « Grâce d’Alès » et quitte alors la ville le jour même, en laissant à sa garnison le soin de démolir les fortifications. Le roi va coucher à Lédignan et, le lendemain, écrit au parlement de Paris, pour lui annoncer la conclusion de la paix.

L’Édit réduit au minimum le pouvoir politique des protestants déjà affaiblis après le siège de La Rochelle. Ainsi, si la liberté de culte est conservée et l’égalité civique assurée, les places fortes et le pouvoir militaire des protestants sont anéantis.

L’école communale

En 1881, Jules Ferry, prononce la loi de l’école gratuite et publique et ordonne la construction d’écoles partout en France. L’école communale publique de Lédignan ouvrira en 1885 aux abords de l’ancien emplacement du vieux château aujourd’hui disparu.

Les filles et les garçons occupaient alors une aile distincte du bâtiment. Même la cour était séparée par un mur.

Aujourd’hui la mairie occupe le bâtiment.

Mairie
3, place Georges Dumas
30350 Lédignan
Tél. 04 66 83 40 26

www.ledignan.fr

mairieledignan@wanadoo.fr